ELOGE DE L'EXIGENCE

Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui j'aimerais aborder un sujet existentiel : le SHOPPING....

MON BANQUIER, CET INCOMPRIS

Ca ne vous est jamais arrivé, générallement en début de mois et en entrée de saison Automne ou Printemps, de vous dire "allé aujourd'hui je fais un feu de joie avec ma carte bleue", et de rentrer bredouille de votre chasse au trésor?....

MOI, CETTE INCOMPRISE

Je pars de deux constats :

Le premier c'est que chaque année, les défilés et créateurs nous abreuvent de silhouettes splendides et inspirantes. Les matières sont raffinées, les coupes et les couleurs donnent juste envie de brûler notre garde robe, et de se rueur sur les enseignes abordables, qui s'aproprient ces tendances et nous les reservent sur un plateau...ça c'est la théorie;

et j'en arrive au second constat :

En pratique, je découvre chaque jour de nouvelles marques avec leurs nouveaux concepts rutilants, mais aucun n'est capable de m'offrir une garde robe originale, accessible, dans de belles matières et de bon goût.

LES MARQUES N'ONT RIEN COMPRIS

Entre H&M le roi du polyester/acrylique, et American Vintage qui propose des cotons super light à des prix super lourds (vous avez remarqué, c'est comme le beurre allégé : ça coûte plus cher en rayon alors que ça revient moins cher à la fabrication; eh bien les cotons American Vintage c'est pareil : plus ça rétrécit au premier lavage, plus on paie...logique!), pour moi ce n'est plus du prêt à porter mais bel et bien du prêt à jeter (ready to waste, tiens je vais déposer le concept!)

Je me suis balladée aux Galeries Lafayette aujourd'hui, et j'ai remarqué un tas d'anomalies : je me suis imaginé comment tel article avait été décidé, pour quoi et pour qui avait il été commercialisé....et je me dis souvent qu'il y a un maillon manquant (le bon sens?....) entre les enseignes qui digèrent une tendance pour la rendre commerciale, et la cliente à qui elle est destinée :

Soit la marque sous estime sa cliente en lui proposant une collection que je qualifierai de grossière (au sens "non raffinée")

Soit elle sur estime le budget de sa cliente, en croyant celle ci assez bête pour claquer 60 € dans un t-shirt basique en viscose....

Pour avoir travaillé dans ce domaine, je connais le prix des choses et ça me fait mal de payer un jean 150 € quand je sais que c'est 10 fois son prix de revient.

REPEAT AFTER ME....

Au final, on en revient à mon envie de MOINS, MAIS MIEUX

Pendant que je pars à la quête du saint graal et que je passe du temps à le débusquer, j'économise et ne cède pas aux sirènes du bas de gamme. Quand je rentre chez moi les mains vides, je me félicite de ne pas imposer aux quelques belles pièces de mon dressing un intrus cheap et jetable.

Je promène un oeil critique et sans concessions lors de mes virées shopping, et salue au passage les efforts notables d'enseignes accessibles comme les cachemires Naf Naf ou les cuirs des chausseurs André (ndlr : non je ne travaille pas pour Vivarte;-))

Pour conclure ce petit billet d'humeur par une jolie morale, j'aimerais attirer votre attention sur les photos qui ont illustré cet article : elles ont deux points communs : les filles y sont splendides certes, mais aussi et surtout, elles ne portent que des vêtements basico basiques....belle démonstration qu'on se passera bien de toutes les nouveautés fashion qui nous déguisent et qu'on finit toujours par regretter....à méditer mes belles!!!

En d'ici là, comme je suis d'humeur romantique...

 

KEEP LOVIIIIIIING!!!!